jeudi 29 avril 2010

Richard Stallman est un fake

Tux

À moins qu'il ne soit né au Vème ou au IVème siècle avant le pauvre Jésus, Richard Stallman n'a rien inventé... Voici un extrait de dialogue entre Socrate et Antiphon, dans Les Mémorables de Xénophon. Et si Framablog estime que cet échange défini bien l'essence du logiciel libre, ça me va aussi !

les mémorables de Xénophon
Livre premier, chapitre VI - [Source]


11. Une autre fois, Antiphon, s'entretenant avec Socrate, lui dit : « Je ne doute pas, Socrate, que tu ne sois juste, mais savant, tu ne l'es pas du tout, et il me paraît que tu t'en rends compte toi-même, car tu ne tires aucun argent de tes leçons. Cependant ton manteau, ta maison ou tout autre objet que tu possèdes et que tu crois valoir quelque argent, tu ne les donnerais gratuitement à personne, tu ne les vendrais même pas au-dessous de leur valeur.

12. Il est donc évident que, si tu croyais que ton enseignement vaille quelque chose, tu n'en exigerais pas moins d'argent qu'il ne vaut. Tu es donc un homme juste, puisque tu ne trompes pas par cupidité, mais un savant, non pas, puisque tu ne sais rien qui ait de la valeur. »

13. A cela Socrate répondit : « C'est une opinion reçue chez nous, Antiphon, qu'on peut faire de la beauté et de la science un emploi honteux aussi bien qu'un emploi honorable. Quand un homme vend sa beauté pour de l'argent à qui veut l'acheter, on l'appelle prostitué; mais si quelqu'un prend pour un ami un homme en qui il a reconnu un amoureux vertueux, nous l'appelons un sage. Il en est de même à l'égard de la science : ceux qui la vendent pour de l'argent à qui veut la payer sont appelés sophistes, comme ceux qui vendent leur beauté, prostitués; mais si un homme, ayant reconnu dans un autre un heureux naturel, s'en fait un ami en lui enseignant ce qu'il sait de bon, nous pensons qu'il se comporte comme il convient à un honnête citoyen.

14. C'est ce que je fais moi-même, Antiphon. D'autres se réjouissent de posséder un beau cheval, un chien, un oiseau; moi, je me réjouis, et bien davantage, d'avoir des amis vertueux, et, si je sais quelque chose de bien, je le leur enseigne, et je les présente à d'autres, que je crois capables de les aider à progresser dans la vertu. Je déroule et parcours en compagnie de mes amis les livres où les anciens sages ont déposé leurs trésors. Si nous y voyons quelque chose de bien, nous le recueillons, et nous regardons comme un grand profit de nous être utiles les uns aux autres. »
Pour moi, quand je l'entendais parler ainsi, je pensais qu'il était heureux lui-même et qu'il conduisait à la vertu ceux qui l'écoutaient.

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mercredi 21 avril 2010

Photographie et spiritualité

« La vie spirituelle et l'appareil-photo de Matthieu ne font qu'un,
et c'est de là que jaillissent ces images fugitives et éternelles. »
Henri Cartier-Bresson

Matthieu Ricard - En chemin vers le Mont Kaïlash
Matthieu Ricard - En chemin vers le Mont Kaïlash


Matthieu Ricard est moine bouddhiste, auteur de livres, traducteur et photographe. Il vit, a étudié et travaille dans la région himalayenne depuis plus de quarante ans.

Né en France en 1946, il est le fils du philosophe français Jean-François Revel et de l’artiste-peintre Yahne Le Toumelin. De ce fait, il a grandi parmi les personnalités et les idées les plus créatives des milieux intellectuels parisiens. Il a étudié la génétique cellulaire à l'Institut Pasteur sous la direction de François Jacob, prix Nobel de médecine. En 1967, il s’est rendu en Inde pour y rencontrer les grands maîtres spirituels du Tibet. Après avoir terminé sa thèse de doctorat en 1972, il s'est consacré à l'étude et à la pratique du bouddhisme. Depuis lors, il a vécu en Inde, au Bhoutan et au Népal ; il a étudié avec certains des plus grands maîtres de la tradition bouddhiste tibétaine, dont Kyapjé Kangyour Rinpotché (1897-1975) et Dilgo Khyentsé Rinpotché (1910-1991).

Ses photographies ont été exposées à New York (RMA Museum, Aperture Gallery), à Paris, Perpignan (Visa pour l’image), Winthertur, Stockholm et Hong-Kong. [Source : www.matthieuricard.org]

Matthieu Ricard - Jeux équestres
Matthieu Ricard - Jeux équestres


Matthieu Ricard - La libation d'or
Matthieu Ricard - La libation d'or


Matthieu Ricard - Le saut de puces
Matthieu Ricard - Le saut de puces


Matthieu Ricard - Les moines volants
Matthieu Ricard - Les moines volants


Matthieu Ricard - Paro Taktsang
Matthieu Ricard - Paro Taktsang


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Mais qu'est-ce que tu me racontes là ?!

(Pour en apprécier toute sa saveur, prononcez le titre avé l'accent et l'intonation de Arnold de Arnold et Willy...)



Tu le crois ça ?! Twitter qui me demande d'attendre pour me connecter parce qu'il y a trop de monde ?! Incroyable, dis donc... Quel culot ! Certains tueraient pour moins que ça...


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samedi 17 avril 2010

Du coup je fais quoi, moi, cet été ?

Islande

« Ah, quand on est maffré, on est maffré... » comme dirait ma mère. Avoir la maffre, c'est ne pas avoir de chance ; être maffré, c'est donc tout naturellement être malchanceux. Mais un occitanisme ne peut pas se traduire mot pour mot, et « être maffré » sous-entend que le sort s'acharne, qu'une nouvelle tuile nous tombe sur le coin du nez, et qu'elle s'inscrit dans toute une série de tuiles plus ou moins graves. Voilà pour l'explication.

Parce que le projet voyage de cet été, c'était un petit séjour en Islande... Le bûcheron ayant à la base une formation de géographe, il est fasciné par ce pays. Et j'avoue que n'étant pas une grande adepte de soleil, chaleur, et plages de sable blanc surpeuplées de touristes s'empiffrant de glaces, l'Islande me paraissait être une destination plutôt alléchante... Et puis ces paysages de rêves, les maisons rouges et celles dont le toit est recouvert de pelouse... la sonorité totalement improbable de la langue, et les non moins improbables noms des autochtones... Ça promettait quand même de magnifiques moments et de beaux fous-rires. On s'en serait mis plein les mirettes et on aurait discuté de ce voyage pendant au moins cent ans (oui, on a un brin tendance à exagérer quand on habite dans le Sud-Ouest... mais moins que les marseillais, quand même, hein !) !

Et voilà-t-y pas que ce con de volcan se réveille... Alors bon, j'ai rien contre un volcan qui entre en éruption, bien au contraire... Je ne cracherais très certainement pas sur une occasion de voir ça de mes propres yeux. Je suis certaine que ce doit être un spectacle absolument splendide ; le genre de truc qui te coupe le souffle. Mais bon, chacun sait que les blagues les plus courtes sont toujours les meilleures. C'est pourquoi je demande solennellement à Eyjafjöll (c'est joli comme petit nom, non ?!) d'arrêter de cracher ses cendres ou ses je-ne-sais-quoi qui paralysent l'espace aérien, histoire que je puisse à nouveau envisager sérieusement d'aller fouler le sol islandais...


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mardi 6 avril 2010

Trois, deux, un... feu... partez !

Nez de clown par Frédo.H
Nez de clown par Frédo.H

Ça y est, la saison est lancée : j'ai chopé mon premier coup de soleil 2010 ! Le soleil pascal m'a été fatal...

Que je vous explique : le lundi de Pâques est TOUJOURS consacré à la fameuse omelette... mais attention, pas n'importe quelle omelette : l'omelette avé les copaings, façon méga pique-nique. Et c'est super organisé : Fano, Grand Organisateur devant l'Éternel, est sur place dès 10h avec sur lui tout ce que les autres vont forcément oublier... C'est le vrai MacGyver de l'omelette de Pâques. Le bûcheron est son second ; il est sur place peu de temps après le Grand Organisateur. Et les choses sérieuses commencent : rassemblement de cailloux pour délimiter le feu, montage de tables pour poser l'apéro, mise en place des bouteilles/assiettes/couverts... Les Autres arrivent petit à petit, chacun avec une bouteille, une salade, un peu de viande, quelques œufs, du pâté fait par Mamie... Chacun amène ce qu'il veut, mais on a quand même nos spécialités : il y a celui qui fournit systématiquement en desserts, celle qui fournit en petits accessoires divers et variés, moi je suis une spécialiste de la salade de riz.

Bref, on se retrouve tous pour une petite journée tranquille, au bord de l'eau, avec quelques ballons, quelques boules de pétanque et plein ragots pour les filles. Et ça faisait trois ou quatre ans qu'il faisait super moche. Du coup, cette année, on était excité comme des puces : wééé, il fait soleil ! Pour un peu, on aurait sorti les maillots...!

Alors après m'être bien rempli le ventre en salades et charcutailles en tous genres, et après avoir tenté d'étancher ma soif à coup de pastis, de vin blanc et de vin rouge, j'étais gentiment affalée sur un transat (oui parce qu'on vieillit : y'a quelques années encore, on partait sans rien pour s'assoir...), je papotais avec les copines (nous colportions probablement quelques informations non vérifiées...) quand je me suis dis : « Tiens, ça sent le cramé... »

Le résultat était inévitable : mon teint blanc-cul n'a pas supporté les premiers rayons de soleil... Je suis désormais un petit chaperon au nez rouge.


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