lundi 22 mars 2010

Une histoire de savoir-vivre


Image par Blueju MisterClic - Flickr

Internet et les réseaux sociaux ont de merveilleux qu'ils permettent de faire sauter certaines barrières dans les relations sociales. Ainsi, on tutoie spontanément un blogueur et on se retrouve à papoter via Twitter avec des types du Vatican (si, si), des responsables politiques, l'emblématique Chabal... ou encore des bibliothécaires...!

Mais...

Mais il y a des limites à ne pas franchir. Les règles élémentaires des relations sociales s'appliquent également aux blogs. J'attends des échanges que je peux avoir via les blogs de la courtoisie, du respect, du savoir-vivre. Et certaines choses ne peuvent pas être dites. Au même titre que l'on ne dit pas, en entrant dans une boutique « Salut ma puce ! J'adore ce que tu fais dans ta boutique ! Bisous », certaines choses ne se disent pas non plus sur les blogs.

En ce qui me concerne, je n'accepte pas certaines familiarités. Alors on peut se tutoyer sans souci, on peut discuter, on peut plaisanter... mais dans le respect de certains codes. La plaisanterie doit être identifiable, par exemple.

Dan, vous l'aurez compris, ce petit billet est largement inspiré par vos commentaires sur ce blog. Je ne vous connais pas, je ne sais pas d'où vous arrivez mais vous me mettez largement mal à l'aise avec vos commentaires remplis de sous-entendus. Je n'accepte pas que vous m'appeliez "Mon petit chat". Et pour le coup, je n'accepte même pas que vous me tutoyiez. C'est comme ça. C'est certainement du délit de sale gueule, mais c'est comme ça.

Vous aurez très certainement remarqué que je n'ai pas publié votre dernier commentaire, parce qu'associé à celui que je m'étais permise de tronquer, il m'a fait sortir de mes gonds. Nous n'avons pas gardé les cochons ensemble... et j'osais espérer que vous garderiez une certaine retenue dans vos propos suite à "l'incident" du précédent commentaire. Je me suis visiblement trompée.

Vous dites ne pas connaitre le monde des blogs. Vous semblez cependant connaitre très bien le mien, ainsi que deux ou trois autres qui me sont proches. Vous êtes arrivé ici avec un pseudo étrange, vous êtes entré avec vos gros sabots sans prendre la peine de dire bonjour. Vous avez lancé certaines piques qui ont fait penser à plus d'un que vous étiez un autre (comprenne qui pourra). On ne sait rien de vous si ce n'est que vous n'êtes pas franc. La moindre des choses, quand vous laissez des commentaires qui dérangent, c'est de signer de façon à être un minimum reconnaissable, de laisser une adresse mail ou une chose de ce genre pour les éventuels droits de réponse. C'est ce qui se fait chez les internautes courtois, voyez-vous.

Votre attitude et vos remarques sont déplacées. Et je n'ai que faire de votre supposé cynisme ou de votre humour grinçant. Arrêtez donc de vous cacher, jouez franc-jeu, et peut être — je dis bien "peut être" — accepterai-je vos supposées taquineries.

6 commentaires:

PAUL A MAL A LA TÊTE a dit…

Bonjour et bien d'accord.
Petit bloggiste je n'ai pour l'instant pas censuré, chance...
J'imagine que nous faisons tous cela pour l'échange intelligent, voir j'ose le dire, l'amour de l'autre, mais ne tendons pas l'autre joue..
à bientôt.
paulamalalatete.blogspot.com

la Mère Castor a dit…

J'ai connu une fois certains débordements avec quelqu'un dont j'apprécie cependant le blog, je vous trouve courageuse et juste dans votre article, et souscris à tout ce que vous dites.

PetitChap a dit…

Merci à vous deux pour vos messages. Dan a répondu, je prends le parti de ne pas publier sa réponse. J'ai longuement hésité avant de publier ce billet, j'aurais préféré faire ça par mail, par exemple. Ça n'a pas été possible puisqu'il ne laisse pas d'adresse mail ; il n'en a d'ailleurs pas laissé non plus dans sa réponse à cet article. Tant pis. Les choses ont été dites, il semble qu'on ne se comprenne pas, mais étant donné que cet espace reste mon espace, j'en fais ce que je veux...

Je vais me dépêcher de publier autre chose, histoire que ce billet ne reste pas en accueil du blog...

Lao sur la Montagne a dit…

Sans franchir sa porte,
on connaît le monde entier.
Sans regarder par sa fenêtre,
on voit la voie du ciel.

Plus on va loin
moins on connaît.

Le saint connaît sans voyager,
définit sans voir,
accomplit sans agir.

Elbereth a dit…

Chère Princesse, je te comprends...
Je ne m'étendrai pas davantage, histoire de ne pas polémiquer sur un surf déjà emprunté... Et même si cette phrase ne veut pas dire grand chose, je me comprends ! hihi
Et aussi, je te salue !

TooTsie a dit…

bien d'accord
pour ma part je n'échange que des petits mots, de l'humour,des impressions, des photos des souvenirs lointains...
mais pour ce qui est des rencontres c'est un non catégorique... j'ai si peur d'être déçue...
prudence est mère de la sureté

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