L'Été - Giuseppe Arcimboldo (1526-1593)
Les fourriers d'Été sont venus
Les fourriers d'Été sont venus
Pour appareiller son logis,
Et ont fait tendre ses tapis,
De fleurs et verdure tissus.
En étendant tapis velus,
De vert herbe par le pays,
Les fourriers d'Été sont venus
Pour appareiller son logis.
Coeurs d'ennui piéça morfondus,
Dieu merci, sont sains et jolis ;
Allez-vous-en, prenez pays,
Hiver, vous ne demeurez plus ;
Les fourriers d'Été sont venus.
Charles d'Orléans, Rondeaux
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